
Le premier ministre libanais Najib Mikati, appelé à démissionner par l’opposition après l’assassinat le chef des renseignements de forces de sécurité intérieure dans un attentat à la voiture piégée qui a fait huit morts dans le centre de Beyrouth vendredi le 19 octobre 2012, annonce qu’il reste à son poste dans “l’intérêt national” du pays.
Le général Wissam Al-Hassan tué dans l’attentat
Le chef des renseignements des FSI, le général Wissam Al-Hassan, était un proche du chef de l’opposition Saad Hariri. Vendredi soir, alors que tous, y compris la Syrie, condamnaient cet attentat, l’ancien premier ministre et le dirigeant druze Walid Joumblatt accusaient nommément le président syrien Bachar al-Assad d’être derrière cette tragédie.
Condamnation unanime
Le Conseil de sécurité de l’Onu a réaffirmé sa “condamnation sans réserve de toute tentative de déstabiliser le Liban par des assassinats politiques”.
A Washington, Victoria Nuland a également condamné dans les termes les plus forts, ce qui semble être un acte terroriste : “Nous avons dit depuis des semaines et des mois que nous redoutions une montée des tensions, notamment communautaires, au Liban, qui résulterait d’un débordement du conflit en Syrie” a rappelé la porte-parole du département d’Etat, Victoria Nuland.
Le président français François Hollande a pour sa part appelé les responsables libanais à protéger leur pays de “toutes les tentatives de déstabilisation, d’où qu’elles viennent”.
JMD